L’accès au serveur d’une entreprise au moyen d’un moteur de recherche en libre accès sur l’Internet peut donner lieu à des condamnations en référé même en l’absence d’obstacle ou de restriction d’accès.
Dans une décision « KITETOA » du 30 octobre 2002, la Cour d'appel de Paris, statuant en matière pénale, avait considéré qu'on ne pouvait pas condamner un internaute qui avait accédé ou s’était maintenu « dans les parties d'un site accessibles par la simple utilisation d'un logiciel de navigation, ces parties de site, qui ne font par définition l'objet d'aucune protection de la part de l'exploitant du site ou de son prestataire de services, devant être réputées non confidentielles à défaut de toute indication contraire et de tout obstacle à l'accès ».
Bref, le délit d’accès ou de maintien frauduleux dans un système de traitement de données n’est pas caractérisé en pareil cas.
Mais le raisonnement est différent en matière civile et en particulier lorsque des mesures conservatoires, destinées à faire cesser un « trouble manifestement illicite » sont demandées au juge des référés. Contrairement à ce qu'on a pu lire ici et là, l'arrêt ZATAZ ne remet pas en cause la jurisprudence KITETOA.
Suite : http://www.virtualegis.com/bulletins/document.php?ref=271
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